En général, nous avons tous, au moins une fois dans notre vie, réfléchi à ce que sera notre avenir, à ce que nous ferons dans un an ou à ce que nous serons dans une décennie. Mais de là à savoir ce qu’il adviendra de notre monde dans 40 ans, j’avoue que je n’y ai jamais réfléchi. De ce fait, j’ai décidé de prendre ce temps, de me poser et d’entamer quelques recherches.
Je me penche dans un premier temps vers le transhumanisme, je m’aperçois que les idées développées par quelques-uns sont déjà d’actualité. Ce mouvement prônant une nouvelle religion sans Dieu, me donne froid dans le dos, jusqu’à des palpitations cardiaques…
Une des phrases du physicien Freeman Dyson me marque particulièrement : « L’humanité me semble être un magique commencement mais n’aura pas le dernier mot. Nous n’acceptons pas les aspects indésirables de notre condition humaine, nous reconnaissons l’absurdité qu’il y a à se contenter d’accepter humblement les limites dites « naturelles » de nos vies, nous prévoyons que la vie s’étendra au-delà des confins de la terre pour habiter le cosmos.
Pendant que certains projets se travaillent et se concrétisent en amont, on détourne l’homme, on l’occupe à des faits saugrenus.
Les super bactéries sont reines
C’est tout de même une drôle d’époque que nous venons de traverser. Une période dans laquelle l’homme a été lobotomisé en le poussant encore et encore à l’individualisme : la distanciation physique, dénoncer son voisin s’il a de la visite, éviter une trop forte densité d’occupants au même endroit, ne sortir qu’avec le sacro-saint masque !
Tout se dit, se contredit, s’affirme, s’infirme.
Stratégie : diviser pour mieux régner
L’individualisme aura ainsi une place prépondérante dans les années qui arrivent, les êtres humains ne seront plus que des coquilles vides, chacun dans sa bulle, c’est indéniablement l’appauvrissement dans tous les sens du terme. Toutes les croyances religieuses seront impactées, plus qu’une poignée de personnes restera croyante. S’en prendre aux religions, c’est toucher à l’identité de chaque être humain, c’est le couper très souvent de ses racines (je vous renvoie au livre Les identités meurtrières d’Amin Maalouf).
Sans réellement nous en apercevoir, nous sommes pris dans l’étau d’une nouvelle langue. Une langue qui, par confiscation des mots ou altération et inversion de leur sens, impose insidieusement une pensée prédigérée et exclusive, à la manière de la novlangue de George Orwell dans 1984.
Nous approchons d’une façon spectaculaire de la fin d’une civilisation ET non la fin de l’humanité !
Dérèglement climatique
Certaines régions deviendront inhabitables et nous connaitrons un flux migratoire humain et animal important et déconcertant. Françoise Vimeux, climatologue, évoque « une autre manière de vivre ». « Cela serait un changement brutal, mais ce ne serait pas la fin du monde. La vie a déjà survécu à des catastrophes, l’humanité survivra aussi. » Jour après jour, le changement climatique devient violent et entraîne à travers toute la planète de gigantesques ravages : inondations, grêle, tornades et températures d’une magnitude inédite. Simple scénario de films catastrophes ? Pas forcément !
Une nouvelle approche pluridisciplinaire
Face à cette évolution et au présage des prochains scénarios, la collapsologie fait son apparition. Il s’agit d’une approche pluridisciplinaire qui s’intéresse à l’effondrement possible de notre civilisation.
Une des méthodes m’a interpellée face à ce défi majeur qui est de savoir comment vivre sur une planète surpeuplée ? Une des étapes primordiales serait de recréer à tout prix les liens tout comme le prophète Mohamed sws a fait dans le but d’apaiser la société, en instaurant une fois entré à Médine un nouvel état, celui d’un vivre-ensemble et permettant ainsi une coexistence pacifique entre les différentes composantes d’une société qui était alors complexe.
2050 sera un nouveau visage de l’humanité avec toute sa complexité comme à chaque période de transitions, l’homme est en perpétuelle évolution, reste à ce qu’il ait un cadre et des limites, un futur qui donne plus de sens en tout cas !
Un scenario, finalement et pas si effrayant que ça !
La chose sur laquelle je n’ai aucun doute c’est qu’en 2050, si je suis vivante, j’aurais atteint l’âge d’un siècle moins trente ans !
Elakrouchi Hana