Où sont passées nos femmes ?

Pour que la population se renouvelle d’elle-même, on estime qu’une femme belge (et européenne) doit donner naissance à au moins 2.2 enfants, sans quoi on assisterait à un déclin de la population belge (et européenne) si des mesures ne sont pas prises pour contrer cet effet.

En 2011, la moyenne de naissance par femme belge (européenne) était de 1.8 enfants contre 1.5 (1.4) en 2022.

En Belgique (et en Europe) on assiste à une diminution du taux de natalité plutôt qu’une augmentation.

Entre 2011 et 2021, la Belgique connait une diminution de 11.6% du nombre d’enfants par femme.

Au sein même de l’Union européenne, nous constatons des disparités très importantes.

Qu’est ce qui justifie cette diminution ? 

La terre compte 8 milliards d’êtres humains dont 49.6% d’hommes et 50.4% de femmes.

Et si la Femme ne constitue que la moitié de la population mondiale, il n’en reste pas moins que c’est bien cette même moitié qui donne naissance à l’autre. La Femme joue clairement un rôle essentiel et primordial dans cet objectif.

Elle représente donc directement ou indirectement les 100% de la population mondiale.

Ainsi, pour comprendre cette diminution du taux de natalité, il faudrait analyser l’évolution du statut de la Femme dans les sociétés, ses relations avec le sexe opposée, ses considérations au travail et l’évolution de ses aspirations. 

Le concept de féminisme a profondément changé ces derniers siècles.

En effet, la place qu’occupe la Femme aujourd’hui peut nous éclairer sur la diminution du nombre de naissance. On peut citer quelques facteurs (d’une liste non exhaustive) de cette évolution :

  1. Introduction de la pilule (1956) : La pilule permet à la femme de mieux réguler ses règles et de contrôler ses grossesses. La contraception a joué un rôle dans la diminution du taux de fécondité (à distinguer du taux de natalité, car toutes les grossesses ne donnent pas naissance à un bébé viable).
  2. Autorisation de l’avortement : L’interruption de grossesse ne favorise pas les naissances.
  3. Émancipation de la femme et égalité homme/femme : La femme investit le monde du travail et a moins de temps à consacrer à la famille. Aujourd’hui, en Belgique, deux salaires sont souvent nécessaires pour vivre décemment.
  4. Confiance et affirmation : La femme ose s’affirmer dans ses relations matrimoniales et demander le divorce, ce qui a conduit à une augmentation des divorces et une diminution des naissances.
  5. Le coût de l’éducation (et donc d’un enfant) : Le coût élevé de l’éducation peut dissuader certains d’avoir des enfants ;
  6. L’augmentation des perturbateurs endocriniens :  sont des substances chimiques qui peuvent interférer avec le système hormonal des organismes vivants. Ces substances sont présentes dans de nombreux produits de la vie quotidienne, y compris les plastiques, les pesticides, les produits de soin personnel et les produits ménagers. Les perturbateurs endocriniens peuvent avoir des effets néfastes sur la santé humaine, notamment en influençant la fertilité et le développement reproductif. Les perturbateurs endocriniens peuvent affecter la fertilité en perturbant la production et la régulation des hormones sexuelles telles que les œstrogènes et la testostérone. Chez les femmes, cela peut entraîner des troubles de l’ovulation, des cycles menstruels irréguliers et une diminution de la qualité des ovules. Chez les hommes, ces substances peuvent réduire la production de spermatozoïdes, altérer leur motilité et augmenter le risque de malformations des spermatozoïdes. L’exposition aux perturbateurs endocriniens pendant la grossesse peut avoir des effets à long terme sur le développement du fœtus. Des études ont montré que ces substances peuvent entraîner des anomalies du développement sexuel, des malformations congénitales et une susceptibilité accrue à certaines maladies plus tard dans la vie. Par exemple, l’exposition à certains phtalates et bisphénols est associée à des modifications du développement des organes reproducteurs chez le fœtus.
  7. La perception de notre monde s’est dégradée : certains souhaiteraient avoir des enfants mais sont réticents d’en avoir dans un monde où le changement climatique et la surpopulation prennent de plus en plus de place dans les débats publics.
  8. Le transhumanisme : ce courant qui paradoxalement vise à terme « vaincre » la mort.

Chaque point, évoqué ci-dessus, mériterait qu’on lui consacre un sujet à lui seul.

Cependant, on peut se demander si tous ces facteurs font partie d’un plan délibéré pour réduire la population mondiale. Et si ces 9 points étaient en réalité des solutions au problème de la surpopulation plutôt que des obstacles à l’augmentation du taux de natalité ? Est-il exagéré de penser que des maladies comme le Corona, ou des distractions comme Netflix, visent à contrôler la population ? Des guerres créées pour réduire la population, et des réformes éducatives pour influencer les jeunes (comme le plan Evras), sont-elles des instruments de ce plan ?

Et si Davos, rassemblant les 1% privilégiés, était au cœur de ce plan ?

Et pourtant, jadis, un homme, le meilleur de l’Humanité et de tous les temps a mis en garde dans son dernier sermon sur l’importance de la sacralité de la vie et des biens, de la justice, de l’abandon de l’usure et de la place de la Femme… 

C’est ainsi qu’on comprend mieux pourquoi le Muslim bashing prend de plus en plus de l’importance dans une société qui se recherche et ne sait plus quelle direction prendre. Il faut travestir la Vérité.

L’importance de son message, la clairvoyance de ce testament raisonne encore aujourd’hui. Et si l’humanité avait appliqué ses conseils?

Nelm

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